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Elodie

Comment publier un livre en autoédition : apprendre à connaître ses limites

Dernière mise à jour : 3 janv. 2024

[#3] S’engager à fond et savoir lâcher prise


Ce titre paraît paradoxal, car entre un engagement total et un lâcher-prise absolu, il semble y avoir autant de distance qu’entre la Bretagne et la Corse. Il n’en est rien et vous allez comprendre pourquoi.


1re étape : définir le « tout », le total, l’absolu


S’engager corps et âme dans un projet qui nous tient à cœur, c’est faire preuve de passion. C’est se dire « voilà ce que je veux, et je ferai tout pour l’obtenir ». On a le départ, on a l’arrivée, mais il nous manque toutes les villes étapes.


Seulement, s’engager à 200 % dans un projet qui nous motive, ça ne veut pas dire maîtriser le projet à 200 %. Si on ne sait pas faire certaines choses, on piétine, on perd du temps, on se dégoûte. D’où l’importance de faire preuve de réalisme et d’organisation.


Pour cela, rien ne vaut une bonne vieille liste de toutes les actions à mettre en place. En plus de structurer le projet, cela permet de prendre conscience de l’ampleur de la tâche.


2e étape : comprendre ses résistances… et leur résister


Certain.es se disent « d’autres auteurs ont créé leur livre de A à Z sans aide, alors pourquoi pas moi ? » (le mythe du self-made man), d’autres n’ont pas envie d’investir financièrement dans leur projet ou n’en ont pas les moyens… Quelles sont vos propres résistances ?


Parfois, on ne veut rien lâcher de peur de perdre le contrôle sur le projet. Mais un projet bien balisé, pour lequel on fait preuve de réalisme sur le travail à accomplir et sur sa propre capacité à le faire aura plus de chances d’aboutir qu’un projet pour lequel on souhaite tout faire sans en avoir le temps ou les compétences.


Si vous n’avez pas envie d’investir d’argent, la question à vous poser est : croyez-vous en ce projet littéraire ? Qu’est-ce qui fait que vous refusez d’investir dans votre idée ? Et si vous n’avez pas les moyens financiers pour réaliser ce projet, est-ce le bon moment pour le mettre en place ?


3e étape : déterminer ce qu’on sait faire et larguer le reste sans état d’âme


S’engager à fond dans ce qu’on sait faire, ce qu’on maîtrise et ce qu’on prend plaisir à réaliser et lâcher prise sur ce qu’on ne sait pas faire en le confiant à quelqu’un dont c’est le domaine, ça ne veut pas dire perdre le contrôle.


Si le projet a été calibré et le chemin correctement balisé, on sait ce qu’on veut. Et l’enjeu ici, c’est de savoir communiquer sa vision à celui ou celle à qui on confie telle ou telle tâche. Mais encore une fois, si la vision est claire et réaliste, la communication sera fluide et efficace, et donc le travail fourni par la personne à qui on a confié la mission sera à l’image de ce qu’on avait en tête et sur papier.


C’est le moment de reprendre votre liste et votre stylo quatre couleurs, et de souligner d’une couleur ce que vous savez faire, d’une autre ce que vous voulez apprendre à faire (soyez raisonnable 😉) et d’utiliser une dernière couleur pour ce que vous ne savez pas faire et que vous allez déléguer à quelqu’un d’autre.


Et pour celles et ceux qui se demandent à quoi sert la quatrième couleur : c’est celle avec laquelle vous avez écrit la liste 😅


Je suis curieuse de connaître votre propre cheminement et de savoir si cette minisérie d’articles a pu vous aider à y voir plus clair. Pour en discuter, n’hésitez pas à me contacter :




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